La mouche du Cerf
Il n’y a pas que les tiques, les puces et les aoûtats comme indésirables, non non malheureusement….Il y a aussi celle qu’on appelle la mouche du Cerf. Tout aussi nocive que la tique, ceux qui font de longues promenades en forêt la connaissent bien. Focus sur cet insecte méconnu…
La mouche du cerf en quelques mots….
La mouche du cerf est, comme son nom l’indique, un parasite des cervidés. Elle s’attaque aux cerfs, chevreuils mais aussi sangliers, blaireaux…. On la retrouve dans l’Europe entière et elle est présente d’Août à Septembre. Cependant, si les températures sont favorables, on la rencontrera à d’autres périodes.
C’est un parasite hématophage, tout comme la tique. C’est-à-dire qu’elle se nourrit du sang de son hôte.
Et mon chien dans tout ça ?
Et bien tout comme pour la tique, il peut être un hôte appétissant.
Généralement, la mouche du Cerf, appelée aussi Lipoptène du Cerf, à des zones privilégiées pour piquer nos compagnons. En effet, celle-ci préférera piquer des zones dépourvues de poils tels que le région du ventre, de l’intérieur des pattes, l’anus ou les organes reproducteurs .Son déplacement est rapide et contrairement à la tique, il ne sera pas aisé de l’attraper.
La mouche du cerf, comme la tique, peut être porteuse d’une bactérie qui peut provoquer de la fièvre chez votre animal.
Alors tout comme pour cette dernière, il vaut mieux prévenir que guérir.
La prévention
Lorsque votre animal est piqué, il peut se former des cloques à l’endroit incriminé. Dans tous les cas, les piqûres de ces insectes sont a priori très douloureuses et provoquent des démangeaisons.
La prévention sera votre seule arme de défense. Voilà pourquoi il ne faut pas la prendre à la légère.
Changer son itinéraire de promenade peut être une bonne chose. Il va aussi falloir lui appliquer un répulsif efficace et vérifier dans ses poils après chaque promenade. Le même process que pour la tique au final !
Dans tous les cas de figure, si la piqûre est avérée il faudra soulager la douleur de votre animal et filer chez le vétérinaire afin de vérifier si votre compagnon n’est pas contaminé par la bactérie Bartonella.
Rappelons qu’un animal en bonne santé (alimentation qualitative , environnement adapté , système immunitaire stimulé…) aura beaucoup plus de chances de se défendre contre ce genre de parasites. Il ne s’agit pas de trouver le bon « bazooka thérapeutique” pour citer le Dr Pierre May, mais bien de comprendre la cause de cette infestation. La prévention est souvent la clé.
Si vous souhaitez qu’on en parle ensemble, n’hésitez pas à me contacter 🙂
Bonnes ballades!